Vous reconnaitrez ses premières œuvres sous les deux signatures Guérin et Valmale.
Par la suite, c'est sous l'acronyme FND qu'elle exposera et signera.
Ses oeuvres renvoient à la complexité de l’être humain : du désir, de l’ intimité, de la mémoire, des émotions, de l’absurdité de l’existence.
Son concept se donne dans l’idée de réminiscence, de rencontres, de mimesis.
Nous nous donnons vie mutuellement.
A cela s’ajoute une temporalité, et ce, en valeur avec le lieu de la terre, de la nature et, donc de l’interchangeabilité de tous les visages du monde.
Il y a un face à face avec l’autre : le portrait peint, le sujet devient réel.
Elle implique aussi des parties de son corps dans certaines de ses œuvres. Il s’agit de fragments (sans visage) pour que le spectateur puisse s’identifier.
Elle accompagne cela dans des cadrages cinématographiques pour entraîner le spectateur dans un vertige ou une autre spatialité, impliquant celui ci dans des espaces multidimensionnels.
Ses médiums sont la peinture acrylique, les collages, la photographie.
La peinture donne une matérialité, une matière élastique modelée comme une chirurgie esthétique.
Le collage une mémoire.
La photographie est comme un auxiliaire qui l’empêche de styliser.
Faire sentir la chair à l’autre, le désir de toucher, de manger, de mettre en activité nos sens : le plaisir, la joie. La nature transparaît alors, nous évoquant le jardin de l’abondance, un Éden ou un paradis perdu.
C’est ici que l’onirique prend place vers une poésie de la relation; ce possible de l’imaginaire comme dans les Rêveries du Promeneur solitaire.
Elle travaille aussi la mémoire dans cette universalité de rapports en parallèle avec le monde de l’enfance qui pose en elle toutes ces questions existentielles : l’orientation sexuelle, le placement identitaire relatif à nos origines, la remise en cause de l’autorité en relation à nos schémas familiaux qui ont évolué.
Le monde de l’enfance ainsi conçu stigmatise notre innocence, notre paradigme retrouvé, de manière métaphorique, onirique, et dépasse ce faisant le cadre anatomique en devenant asexué .
Peindre l’identité, déclencheuse de mémoire ; donner un langage d’universalité à l’individu pour repositionner notre propre réalité.
Elle est dans une nécessité absolue de créer des paradigmes, des fables, des peintures, des vidéos, des photographies, des écrits, de créer des atmosphères visuelles et parfois sonores rendant l’individu acteur et spectateur de cet espace identitaire.
Née le 21 février 1961
Double nationalité : française, canadienne
2019
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2014
Depuis 2012, je suis représentée dans le collectif d’artistes de Café Graffiti, lieu de diffusion montréalais de la culture urbaine, crée par le Journal de la rue.
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